Ça pourrait presque ressembler à un titre de roman d’espionnage ! Oui, quand j’entends « Russie », je pense espions, agents doubles et KGB… Je n’y peux rien… Il faudra vraiment que je visite ce pays aussi un de ces jours… Mais passons… Après tout, nous ne faisons que traverser l’espace aérien russe en quelques heures.

Un peu après le repas, les hôtesses nous demandent de fermer les stores. C’est le signal de la nuit. Certaines personnes souhaitent dormir, alors il ne faut pas les déranger. Pour ceux qui restent éveillés, ce sera lecture à la lumière de la veilleuse au-dessus de nous, ou film sur l’écran personnel. J’ai réussi à dormir un peu, mais l’excitation du voyage et l’inquiétude de ne pas me réveiller à l’atterrissage ont entrecoupé mon sommeil. Je continue de surveiller notre trajet pour voir que nous survolons la Russie, puis la Mongolie. 

Après quelques heures, les hôtesses passent de nouveau dans les allées avec cette fois les chariots du petit déjeuner. Nous sommes donc le 29 mars et nous approchons doucement de notre destination.

C’est difficile de distinguer le passage des heures et des jours lorsqu’on traverse le monde à grande vitesse. Mais il suffit aux hôtesses d’apporter le repas pour que les estomacs crient famine ! 

Au menu de ce second repas aérien, nous avons toujours des spécialités asiatiques, mais matinées d’une petite touche française :