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Temple Zen Engaku-ji - Butsuden
Une fois les explications de notre guide terminées et quelques photos prises, nous continuons notre visite en nous dirigeant vers le bâtiment appelé Butsuden et qui renferme une statue du Bouddha Hokan Shaka Nyorai, le principal objet du culte du temple Engaku-ji.
La salle est magnifique, tout comme le reste du domaine. Les anciennes boiseries se marient très bien avec le blanc cassé des murs et les quelques dorures que l’on peut voir. C’est un endroit de rêve et les statues sont d’un réalisme frappant. Leurs yeux sont particulièrement impressionnants. Ils ont été faits de manière à ce que les visiteurs aient réellement l’impression d’être regardés par Bouddha.
Cette technique de sculpture des yeux porte d’ailleurs le nom de la ville.
Bien que la statue et toute la pièce soient sublimes, je ne me suis pas sentie totalement à l’aise face à ce Bouddha. Je lui trouve un regard sévère qui ne correspond pas à l’image que je me fais de ce personnage. En le regardant, on a plutôt l’impression de se trouver face à un ancien Shogun qui nous jugerait… Mais il recueille tout de même nombre de prières.
Et cela a été l’occasion pour nous de voir nos premières japonaises en tenue traditionnelle ! Observez la beauté de ces kimonos et des obis… C’était vraiment un beau moment d’observer ces japonaises prier devant Bouddha.
En sortant du Butsuden, nous avons la chance de retrouver les deux jeunes japonaises croisées dans le bâtiment en train de poser pour des photos sous un cerisier en fleurs. Il s’agit certainement de deux des plus belles photos que j’ai prises pendant mon séjour. Surtout la première, celle de la jeune femme qui observe le cerisier.
En venant dans ce pays, c’était l’une des choses que j’espérais voir : des japonaises en tenue traditionnelle sous les cerisiers en fleurs ! Et je n’ai pas été déçue. C’était magique. On se serait presque cru revenu à l’époque des samouraïs.
En repensant à cette photo quelques jours plus tard dans les rues de Tokyo, j’ai eu l’image d’une jeune japonaise, dans une maison typique du vieux Japon, tenant une branche couverte de fleurs de cerisiers… Cette pensée a été le début de ma réflexion pour un de mes futurs romans. Depuis, les idées me viennent et l’histoire se développe dans mon esprit. Je ne sais pas encore quand je commencerai à l’écrire car j’ai pas mal de recherches à faire avant de me lancer. Et je veux vraiment laisser l’histoire mûrir au maximum dans mon esprit avant de commencer à le retranscrire.
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