Quelques mots sur le livre...

Roman semi-autobiographique publié en 1967 au Japon, puis en 1988 en France, il a été connu en grande partie grâce au magnifique film d’animation des studios Ghibli réalisé par Isao Takahata sorti la même année.

L’histoire…

À Kobe, Seita et Setsuko, frère et sœur, sont les enfants d’un militaire. Alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage, leur père disparaît au front et leur mère décède des suites de blessures liées à un bombardement. Les deux orphelins se retrouvent alors sous la responsabilité de leur tante. Mais celle-ci est bien décidée à faire passer la vie et la santé de ses propres enfants avant celles de son neveu et de sa nièce…

Mon avis...

Une histoire poignante et qui ne peut que rester à l’esprit. Le style est un peu particulier et je ne suis pas sûre que la traduction que j’ai lue soit celle qui rende le plus hommage à ce roman. Mais les personnages restent incroyables, surtout Seita qui malgré les mauvais traitements infligés continuer de veiller sur sa petite sœur…

L’édition que j’ai est suivie de la nouvelle Les algues américaines où cette fois, les personnages japonais font face aux américains. Et l’auteur sait rendre avec beaucoup de justesse je pense les émotions contradictoires des Japonais envers les Américains. Un mélange de gêne et d’attirance qui sera pourtant l’un des nouveaux fondements d’évolution de la société nippone.

En bref...

Les + :

-Roman très émouvant.

-Description des sentiments magnifique.

Les - :

-Traduction moyenne.