• Période Kamakura (1185-1333)

    Une nouvelle ère de création va voir le jour avec le déplacement du pouvoir à Kamakura. Mais cette fois, le pouvoir n’est plus impérial. Il est shogunal ! L’Empereur ne devient plus qu’un symbole, le véritable pouvoir étant aux mains des militaires.

    Au cours de cette période, on voit se développer de nouveaux types d’écrits, dont l’un deviendra important pour l’établissement de la pensée japonaise : les essais ou Zuihitsu. Kamo no Chômei est l’un des auteurs les plus connus de ce genre. Fils de prêtre et ne pouvant lui succéder comme il le désirait à la tête du Temple où il officie, il décide de se retirer du monde et de vivre seul dans une simple cabane. Son ouvrage le plus connu, Notes de ma cabane de moine, retrace les évènements marquants de son époque, mais aussi les pensées de l’auteur et sa manière de vivre dans sa cabane. Ce texte fait partie de ceux étudiés par les élèves japonais aujourd’hui dont certains passages sont même appris par cœur à l’école.

    On peut également parler de Kenko Urabe, auteur des Heures oisives, lui aussi prêtre. Son livre est également un classique toujours étudié dans les lysées japonais. Et en faisant mes recherches, je suis tombée sur cette citation que j’aime beaucoup, car je trouve qu’elle reflète bien le plaisir que l’on prend lorsqu’on lit.

    En parallèle, la poésie continue à garder une place importante dans la société littéraire japonaise. Preuve en est cette nouvelle commande impériale qui a lieu en 1295 par l’Empereur Go-Toba.

    Mais on commence également à voir émerger les prémices d’une nouvelle manière de raconter des histoires avec le Sarugaku no et le Dengaku no. Les sarugaku sont des spectacles principalement liés aux fêtes paysannes et joués sur des estrades de foires. Le Dengaku, bien que s’en inspirant, est plus apprécié des hautes sphères de la société.

    Au XIVème siècle commence alors à se développer un autre style de littérature : la littérature populaire. Elle comportera notamment de nombreuses transcriptions des contes appréciés par les classes les moins aisées de la population et son style sera simplifié par rapport à celui des monogatari classiques afin de s’adapter à son public...

     

    Période Kamakura (1185-1333)

     

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    Liste des ouvrages et auteurs

     

     AUTEURS INCONNUS

        Les dits de Hôgen, Heiji et Heike

     

    Je tiens à préciser que les avis que vous lirez dans les articles suivants n'engagent que moi. Chaque lecteur est libre d'avoir son propre avis sur une œuvre ou un auteur. Car l'Art dans toutes ses représentations est quelque chose de très subjectif.

     

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    Quelques mots sur les livres...

    Epopée historique d’abord orale composée aux alentours du XIIIe siècle d’après les récits perpétués par les moines au biwa. Pour lire ce récit dans l’ordre, débutez par Le dit de Hôgen, puis Le dit de Heiji et enfin Le dit des Heike.

     

    L'histoire...

    Ces textes racontent l’histoire véridique des conflits politiques du XIIe siècle entre les familles Fujiwara, Minamoto et Taira face aux Empereurs qui, peu à peu, deviennent de simples pions pour permettre l’accession au pouvoir.

     

    Mon avis...

    Histoires de rivalités, d’amour, de loyauté, de guerre. Tout ce qui a réellement construit l’histoire politique et militaire japonaise est dans ces textes. Un texte ancien qui a traversé les siècles pour nous parvenir tel qu’il était raconté après les événements. Un mélange entre l’histoire véridique et les croyances d’alors aussi bien religieuses que sociétales.

    C’est une histoire riche et pleine de rebondissements qui donne un aperçu de l’origine des habitudes japonaises et de leur manière d’être. Si vous vous intéressez à l’histoire de ce pays, je ne peux que vous conseiller de lire ces trois récits.

     

    En bref...

    Les + :

    -Une traduction qui rend justice aux récits anciens.

    -Une histoire passionnante qui nous apprend beaucoup de choses.

    -Un récit presque de première main sur des faits historiques lointains.

    Les - :

    -Je n’en vois pas.


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