Quelques mots sur le livre...

Ce livre a été écrit par Durian Sukegawa, professeur à Waseda mais aussi écrivain, poète et chanteur mais aussi... diplômé de l'Ecole de pâtisserie du Japon ! Un profil pour le moins original. Publié en 2013 au Japon, c'est en 2016 qu'il arrive en France suite à la sortie cinématographique en 2015 du film du même titre.

L'histoire...

Sentarō  tient une boutique de dorayaki. Mais celle-ci n'est pas très florissante et les rares clients qui viennent chez lui ne sont pas particulièrement satisfaits de ce qu'il vend. D'autant plus qu'il ne semble pas particulièrement faire ce travail par passion. Mais tout bascule pour lui lorsque Tokue, une vieille femme aux mains étrangement pliées vient lui demander de l'engager. Elle va lui apprendre à réaliser de véritables dorayaki...

Mon avis...

J'ai énormément aimé cette histoire. Je l'ai découverte  grâce au film et j'ai voulu lire le roman éponyme. 

C'est une histoire qui, au début, semble très simple. Une vieille femme vient montrer à un vendeur peu regardant comment cuisiner de véritables pâtisseries et celui-ci retrouve un véritable goût de la vie et de la vente, de la cuisine. Mais ce n'est pas tout. C'est un roman beaucoup plus profond grâce à un simple détail : les mains étrangement déformées de Tokue.

On découvre alors des informations sur une maladie à laquelle on ne pense plus beaucoup aujourd'hui car on l'imagine davantage liée au Moyen-Âge. Et pourtant elle existe toujours (il vous faudra lire le livre pour découvrir de laquelle il s'agit, je ne vais quand même pas tout vous dévoiler) ! On découvre également comment sont traités les malades au Japon à notre époque. 

A côté d'une histoire rafraichissante et belle, on découvre donc un des aspects les moins reluisants du Japon. Ce roman est vraiment bien pensé, comme un clair-obscur de la vie quotidienne japonaise. C'est vraiment un roman que je conseille, rien que pour la découverte de cet aspect méconnu du Japon.

En bref...

Les + :

-Un roman doux et bien traduit.

-Des découvertes sur la pâtisserie et le traitement de certains malades au Japon.

Les - :

Je n'en ai pas qui me vienne à l'esprit.

Bonus ?

Je vous invite également à découvrir le film du même nom "Les délices de Tōkyō" très bien réalisé en dégustant un dorayaki pour l'ambiance !