Quelques mots sur le livre...

Publié en 1964 au Japon sous le titre de Yagyū ninpō chō, ce roman est publié en France en deux volumes : Les Sept Lances d’Aizu, suivi par Les Sept Guerrières d’Hori. Ce n’est qu’en 2010 qu’il paraît pour la première fois en France. Il fait partie d’une série de romans consacrés à l’un des plus grands samouraïs de l’époque féodale : Jūbei Mitsuyoshi Yagyū.

L'histoire...

Alors que leur clan vient de se faire exterminer, sept femmes qui ont été protégées dans un temple décident de venger l’honneur des leurs. Elles vont devoir affronter les sept plus grands combattants du daimyo qui a fait exécuter leurs maris, leurs pères et leurs frères. Des samouraïs capables d’utiliser des techniques étranges, proches de celles des ninjas.

Pour les vaincre et gagner leur liberté, elles seront entraînées par l’un des plus grands combattants de leur époque, mais aussi soutenues par un maître zen et une ancienne princesse Tokugawa entrée dans les ordres.

Mon avis...

Un roman palpitant qui nous mène jusqu’à la dernière page pour savoir si ces femmes incroyables réussiront leur pari. Ces femmes qui, au départ, ne sont que des proies potentielles et qui décident de se rebeller contre l’ordre établi qui voudrait qu’elles se laissent tuer sans rien dire. On suit au fil des pages leur entraînement et leur vengeance, leurs combats contre ces sept guerriers qui ressemblent plus à des monstres qu’à des hommes.

Et justement, ces ennemis sont des personnages incroyables de méchanceté et de sournoiserie.

C’est un roman d’aventure comme j’aime en lire et qui devrait ravir les amateurs de ninja. Il m’a d’ailleurs fait penser par certains côtés au manga Basilisk que j’avais lu dans mon adolescence.

En bref...

Les + :

-Une aventure palpitante.

-Des personnages forts et attachants.

-Une traduction qui rend hommage au roman.

Les - :

-Je n’en vois pas.